cynopassionsuite1

cynopassionsuite1

Cynophilie


Fyona Love de Mayobé, chien visiteur (article de Corinne Dessiaume)

Fyona1.jpg


Bonjour, je m’appelle Fyona Love de Mayobé dit Yoyo pour les intimes. Je suis née d’une idylle entre Candy Love de Mayobé et Doux Trésor des Temps des Irées. Je venais de naître quand ma maman 2 pattes m’a vue pour la première fois. « Un petit amour a-t’elle dit », je le suis toujours un petit amour HIHIHI.

Un week end de 2013, j’ai pas tout compris, me voilà partie avec mon kennel et ma glacière. J’ai rencontré beaucoup de personnes et des chiens bien plus gros que moi, pour l’anecdote, un en particulier avec qui j’avais un ticket. Il a vite compris que je n’était pas une demoiselle facile. Donc, j’ai fait pleins d’exercices, maman m’a même confié à d’autres personnes mais bon il paraît que ça faisait parti du travail. Enfin bref tout cela pour me retrouver sur les genoux de personnes âgées en fin de journée. J’ai pas tout compris.
Trois mois plus tard, maman me dit que j’ai reçu mon diplôme, et oui un diplôme, de « CHIEN VISITEUR » . A quoi cela allait il me servir ? Je ne mettrai pas longtemps à le savoir.
Maman 2 pattes m’a emmené dans des foyers pour personnes en situation d’handicaps, je remarquais bien qu’il y avait quelque chose de différent mais bon, pour moi, se sont des êtres humains donc pas de soucis. Au départ, certains avaient peur de moi, et en fin de journée ils ne voulaient plus me laisser partir. Là je me suis inquiétée. Ils sont gentils mais mon canapé m’attendait à la maison ainsi que mes sœurs J’ai aussi accompagné un jeune homme en fauteuil roulant-il me tenait par ma laisse-, pas facile quand on a les mains rétractées. Il interpelait toutes les personnes rencontrées sur notre passage tellement il était fière de se promener avec moi. Moi aussi j’étais fière, quel honneur. Je suis allée réveiller une jeune femme après sa sieste, et vous savez quoi, dans son lit et oui. Pas mal. Elle a même essayé de me caresser, elle qui ne peut pas subvenir à son quotidien J’ai quand même un sacré pouvoir sur les gens. J’oubliais, j’ai joué à la balle aussi. Enfin bref une journée bien remplie. Les collègues de maman m’ont trouvées trop craquantes et j’ai eu pleins de bisous et des caresses. Je vous le dis tous dans ma poche. J’étais bien contente de rentrer à la maison à la fin du service de maman.
Maman était ravie de mon travail et m’a fait un gros câlin en me disant pleins de petits mots doux à l’oreille comme elle sait le faire. Voilà les amis une journée bien remplie de « chien visiteur » ;
(PS) Les copains, si vos parents 2 pattes sont intéressés dites leurs de se renseigner auprès de leur club canin.
Allez léchouilles à tous.

Fyona2.jpg


30/04/2015
3 Poster un commentaire

Carnet noir

Florent Deschomets.jpg

C'est avec tristesse que j'ai appris la disparition prématurée la semaine dernière de Florent Deschomets, juge et président du Club des Chiens Nordiques. J'avais eu l'occasion de le rencontrer en plusieurs occasions et l'avais beaucoup apprécié. Je voudrais, par la présente, adresser toutes mes condoléances à ses proches.


21/12/2014
1 Poster un commentaire

Continental bulldog : une nouvelle race de chien acceptée officiellement par la France

Continental1.jpg

 Durant l’été 2014, la SCC (Société Centrale Canine) a officiellement acceptée le continental bulldog.
Le chemin qui mène à la reconnaissance d’une nouvelle race est long. Le cheptel doit en effet, entre autres, se composer d’un minimum de 8 lignées, comportant au moins 2 mâles et 6 femelles, ceux-ci formant le « noyau ».
D’une lignée à l’autre, il ne doit exister aucun chien en commun sur les 3 générations (arrières grands-parents).
Ces conditions sont réalisables lorsque, avec un excellent programme de reproduction bien planifié, plus de 1 000 chiens sont enregistrés.
Des conditions que remplissait le continental bulldog, et qui ont été rendues possibles grâce au travail en Suisse de Imelda Angehrm, éleveuse.
 
Cousin du bulldog, mais un chien différent
« Mon but a toujours été et le restera d'élever de beaux chiens, en bonne santé avec le tempérament typique du bulldog », assure Imelda Angehrn.
Mais le continental bulldog, malgré sa ressemblance avec le bulldog dont il est un proche cousin, est un chien bien différent.
La reconnaissance par la Suisse, l’Allemagne et la France ne fait qu’affirmer cette différence en lui conférant le statut de race à part entière.
La prochaine grande étape dans l’histoire de cette nouvelle race sera la reconnaissance par la FCI (Fédération cynologique internationale).
 
Continental bulldog : son standard de race
Pays d’origine : Suisse 
Utilisation : Chien de compagnie, chien de famille 
Classification FCI : groupe 2 - Pinschers et schnauzers - molosses – bouviers Suisses et autres races ; section 2 ; chiens molossoïdes
Aspect général : chien à poil court, d’allure athlétique, de grandeur moyenne, presque carré. Malgré sa construction fortement charpentée, le Continental Bulldog est mobile et endurant ; il doit respirer sans bruit même lors de trot rapide ou de galop.
Les chiens et les chiennes doivent posséder les caractéristiques inhérentes à leur sexe.
Poil : celui de couverture court est serré, lisse, brillant, non hérissé. Le sous-poil court est  serré, fin. Le manque de sous-poil est toléré.
Couleur : Toutes les couleurs assorties d'un nez noir. Uni, bringé ou combiné avec du blanc, avec ou sans masque noir. Une répartition particulière des taches n'est pas recherchée. La couleur bleu est indésirable.
Taille : 42 – 46 cm au garrot pour le mâle ; 40 – 44 cm pour la femelle. Avec un tolérance pour les deux sexes de +/- 2 cm.

Album photo

Continental2.jpg  Continental3.jpg

Continental4.jpg  Continental5.jpg

Continental6.jpg


Article Marie-Claude Dauvois - Photos Laurent Dauvois



 

 
Pour en savoir plus, son club
Continental Bulldog Club France
Présidente : Marie-Claude Dauvois
67, rue de Joliet
22650 Ploubalay
Tél. : 02 96 85 39 85
Site Internet : http://www.continental-bulldog.fr/


16/11/2014
2 Poster un commentaire

Paule Constant, du prix Goncourt au Bouledogue Français

J'ai écrit pour la revue du Cercle Européen du Bouledogue Français, un article sur l'écrivaine Paule Constant, amateur de Bouledogues Français et j'avais envie de vous en faire profiter.

 

Constant1.jpg

 

 

Lorsque j’ai lu «White Spirit» il y a quelques années , j’ignorais que Paule Constant était une passionnée de Bouledogue Français. Etant donné que j’apprécie son travail j’ai été très content de la contacter afin qu’elle vienne nous parler de ses chiens. De belles photos, une passion sincère et une plume habile, Paule Constant était toute indiquée pour témoigner de son amour pour ses petits «Boules». Elle a d’ailleurs répondu à mon courrier très rapidement et m’a donné son accord. Née à Gan dans les Pyrénées-Atlantique, Paule Constant a publié son premier roman Ouregano en 1980. C’est en 1998 qu’elle obtient le prix Goncourt pour Confidence pour Confidence. Depuis le début, Paule Constant développe une oeuvre colorée, parfois drôle, souvent tout en finesse et en douceur. Parmi ses romans, nous pouvons retenir, "Propriété Privée" en 1980, "Balta" en 1983, "Un monde à l’usage des demoiselles" en 1987, "White Spirit" en 1989, "La fille du "Gobernator" en 1994. Son dernier roman "C’est fort la France" est sorti chez Gallimard en 2013.

 

Née à Gan dans les Pyrénées-Atlantique, Paule Constant a publié son premier roman Ouregano en 1980. C’est en 1998 qu’elle obtient le prix Goncourt pour Confidence pour Confidence. Depuis le début, Paule Constant développe une oeuvre colorée, parfois drôle, souvent tout en finesse et en douceur. Parmi ses romans, nous pouvons retenir, Propriété Privée en 1980, Balta en 1983, Un monde à l’usage des demoiselles en 1987, White Spirit en 1989, La fille du Gobernator en 1994. Son dernier roman C’est fort la France est sorti chez Gallimard en 2013.

En 1998, à l’occasion de la sortie de Confidence pour confidence,  l’Express culture lui consacre un portrait dont voici quelques extraits :


«Paule Constant, la douce, la drolatique, est comme Colette. On croit tenir l'une en pensant "ouistiti des tropiques" et l'autre en disant "chat", mais il n'en est rien. Toutes les deux vouent un culte au bouledogue français. Ceux de Colette se prénommèrent Souci et Toby-Chien. Celui de Paule Constant s'appelle Justine et se présente comme suit: "Des oreilles de chauve-souris, un cou de vache, un corps de cochon, un arrière-train de taureau et des pattes d'éléphant." Tout un zoo pour consoler l'auteur de La fille du gobernator d'avoir raté de si peu le Goncourt en 1994.

Bah! ... Celle qui vit loin de Paris dans une ruelle enjôleuse d'Aix-en-Provence jure que Justine vaut bien un échec et nous offre en guise de huitième roman une comédie bien frappée: à l'issue d'un colloque universitaire à Middleway, Kansas, quatre femmes en route pour la cinquantaine sont réunies dans la maison de l'une d'elles et entreprennent de vider leur sac. Babette la myope vient d'être plaquée, Gloria la cataclysmique essaie de plagier Aurore, l'écrivain français diaphane, tandis qu'une actrice norvégienne, Lola, cherche le cri primal pour oublier l'alcool. Sur le mode "Je suis venue, j'ai vu, j'ai vaincu, et alors?", les donzelles dressent le bilan de leur vie dans une atmosphère de surchauffe typiquement féminine. "Les univers de tous mes romans sont concentrationnaires", explique Paule Constant. Après l'Afrique (Ouregano, Balta, White spirit), l'enfance (Propriété privée, Le grand Ghâpal, Un monde à l'usage des demoiselles) et le bagne (La fille du gobernator), elle change de registre avec Confidence pour confidence, un roman sur le ton de l'humour. Parmi les rires, chacune de ses quatre femmes porte, comme une cicatrice, le souvenir douloureux d'un abandon. C'est là la marque de Paule Constant. Une marque à perpétuité.»



Elle a passé une grande partie de sa vie à l’étranger, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique du sud et vix aujourd’hui à Aix-en-Provence. Le 8 janvier 2013, elle est élue à l’Académie Goncourt au couvert de Robert Sabatier à l’unanimité.

Passionnée de Bouledogue Français, Paule Constant a accepté de venir nous parler en quelques mots de ses chiens et de sa passion pour cette race.

 

Quelques mots en réponse à ma demande :

 

Constant2.jpg

 

Cher  Stéfan,

Votre lettre m'est arrivée au moment où je perdais mon merveilleux Angelo d'une tumeur du cerveau.
Avec Justine (née en 1994, décédée en 2005)et Angelo (né en 2005 et décédé en 2014), j'ai passé 20 ans de ma vie (1944-2014) avec des bouledogues. J'ai eu à la fois "Toby" et "Souci",  le petit crapaud bringé et l'adorable petite chienne caille, la sympathique petite grenouille, de Colette.
J'ai aimé leurs oreilles en fleurs d'arôme, leurs petits pieds délicats d'éléphant, leurs yeux de gorille ou de chimpanzé où passent les rêves comme des obscurités lumineuses.  Je suis en deuil comme de moi-même, car j'étais devenue bouledogue à mon tour. Je pensais bouledogue, je mangeais bouledogue et j'ai fini par aimer le poisson car Angelo aimait le poissonnier. Justine allait partout avec moi, cinémas, restaurants et salles de cours, et elle ne voulait pas que je parle plus d'une heure et demie. Elle s'ébrouait alors et me tirait par la jupe.


Je vous envoie quelques photos : de Justine (comme au Flore, le jour où nous avons reçu le Goncourt),  et d'Angelo qui faisait office d'accoudoir quand j'écrivais . Il s'appelait Angelo à cause du héros du Hussard sur le toit, mais croyait s'appeler "Qu'il est beau celui-là" car il faisait tourner toutes les têtes.


Bouledogue un jour, bouledogue toujours. Je suis trop choquée pour imaginer le prochain.


Je vous remercie de votre attention.


Bien cordialement,

 

Paule Constant

 

Album photos

 

Constant8.jpg  Constant7.jpg

Justine au Café de Flore à Saint-Germain-des-Prés

 

Constant5.jpg

Angelo

 

Constant3.jpg  Constant6.jpg

Constant4.jpg

Photos Paule Constant

 

 

Quelques articles sur Paule Constant :

 

Une quinzaine d'années après avoir décroché le Goncourt contre Houellebecq, l'auteur de «Confidence pour confidence» intègre le jury qui déjeune chez Drouant.
L’Académie Goncourt vient en effet d’annoncer son élection à l'unanimité ce mardi 8 janvier, au fauteuil laissé vacant par la disparition de Robert Sabatier en juin dernier. Elle rejoint ainsi Philippe Claudel et Pierre Assouline, intégrés l’année dernière, mais aussi Edmonde Charles-Roux (présidente), Régis Debray, Didier Decoin, Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Patrick Rambaud et Bernard Pivot.
La nouvelle élue, née en 1944, siégeait jusqu'alors au Femina tout en occupant un poste de professeur émérite à l'Université d'Aix-en-Provence. La voilà donc désormais au coeur du jury le plus prescripteur du milieu littéraire. Et puis, elle gagne au passage le droit d'avaler de bons déjeuners, à l'oeil, dans un grand restaurant parisien.
Paule Constant a déjà pris au moins un repas dans celui-ci, chez Drouant. C'était en 1998, quand elle avait elle-même décroché le prix Goncourt, avec «Confidence pour Confidence» (Gallimard).
Le Nouvel Observateur Le 08 01 2013


Membre du jury du prix Femina, la romancière Paule Constant remplacera Robert Sabatier, décédé fin 2012, au sein du jury du prix Goncourt. Elle a été élue à l'unanimité par l'Académie Goncourt, qui a annoncé son choix mardi. Paule Constant avait reçu le prix le plus prestigieux de la littérature française en 1998 pour "Confidence pour confidence" (Gallimard). De fait, elle quittera sa place dans le jury du prix Femina et ne pourra être être élue à l’Académie Française. L'Académie Goncourt compte dix membres: Edmonde Charles-Roux, présidente, Régis Debray, Philippe Claudel, Didier Decoin, Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Patrick Rambaud, Pierre Assouline, Bernard Pivot et donc désormais Paule Constant.

Paris Match 09 janvier 2013

 

Bibliographie :

 

Romans

Divers

Elle a collaboré à des documentaires de télévision :

  • pour Arte : l'Education des Jeunes Filles de la Légion d'Honneur (1992) ;
  • pour La 5 : dans la série Mon héros préféré : la Princesse de Clèves (1996) ;
  • pour France 2 : dans la série Les grands fleuves racontés par des écrivains : L'Amazone (1997) ;
  • pour La 5 : - dans la série Galilée : Paule Constant sur les traces de Jean Giono (2001).

 

Site officiel :

 

http://www.pauleconstant.com/

 

L'article complet est disponible sur le bulletin en cours du Cercle dont voici le site internet :

CEBF.jpg

 

http://www.cebf.asso.fr/accueil.html


29/10/2014
1 Poster un commentaire

Deux ans de balades de Bouledogues à Ljubljana (Slovénie)

Il y a un an et demi, Daphné et moi nous étions joint aux balades de Bouledogues Français organisée par mon amie Helena Pintar à Ljubjlana en Slovénie dans le magnifique et enneigé Parc Tivoli. Aujourd'hui cette manifestation conviviale fête ses deux ans et je suis ravi de pouvoir vous montrer quelques photos :

 

Ljubljana3.jpg Ljubljana4.jpg

 

Ljubljana8.jpg

 

Ljubljana9.jpg

Allez, tout le monde en promenade

 

Ljubljana10.jpg  Ljubljana11.jpg

 

Ljubljana2.jpg

 

Ljubjlana7.jpg

 

Ljubljana5.jpg

Pas d'anniversaire sans gâteau

 

Ljubljana6.jpg

Bon anniversaire les chiens !

 

Ljubjlana1.jpg

Quelques friandises

 

Photos : Helena Pintar

 

 


29/09/2014
1 Poster un commentaire